Un spectre sur la mangrove
Un spectre sur la Mangrove
Septembre 2018 en Guyane, Philippe Grandjean, l’expert drone au LGL participait à une mission avec l’Université de Brest.
L’objectif était de cartographier à haute résolution la géomorphologie de la vasière et les structures de bioturbation.Ce projet a été principalement financé par un PIG (Pépinière Interdisciplinaire de Guyane)
L’utilisation innovante de l’imagerie Hyper-spectrale par drone, en autre, permettra de cartographier avec précision ces processus bio-géomorphologiques de surface.
Participants :
E. Michaud (CR CNRS-LEMAR), G. Brunier (CDD IR UBO), O. Gauthier (MCF UBO), G. Thouzeau (DR CNRS), I. Bihannic (ITA UBO),S. Morvan (IE CNRS)
Equipe drone :
J. Amann (IR CNRS), M. Jaud (IR CNRS), P. Grandjean (ASI UCBL), J. Fleury (IR AMU) – UMR CEREGE
Drone Hyper-Drelio de l’Université de Brest sur la Mangrove vers Mana dans la réserve d’Awala Yalimapo utilisé pour les relevés hyperspectraux.
Au 1e plan, la base GPS pour positionner les cibles et le drone.
A gauche, le plan de vol permettant d’imager les différentes unités du banc de vase. Il est fait des vols répétés autour du pic de marée basse pour un suivi dynamique et des vols à 50 m d’altitude pour obtenir des images à très haute résolution. A droite l’emplacement des cibles, les plans de vols hyperspectraux permettent d’imager les différentes unités du banc de vase sur l’orthoimage obtenu par le drone photogrammétrique.
Marion Jaud suit le vol en direct et gère la camera hyperspectrale.
De gauche à droite, Philippe Grandjean (LGL), Jules Fleury (Cerege Marseille), Jérome Ammann (Université de Brest), tous pilotes, font de la maintenance sur le HALO 8 drone hyperspectral. L’appareil a été soumis à rude épreuve en raison d’une charge utile excédant les capacités de l’appareil et des conditions de vols difficiles avec de l’air saturé en humidité et en sel.